Ce lundi deux juillet, les élèves des classes 10VP2, 10VG3 et 10VG4 du collège des Trois-Sapins ont eu la chance d’assister à une journée de sensibilisation au développement durable et aux droits des enfants animée par l’association Terre des Hommes, Agenda 21 d’Echallens et la Fondation suisse pour la pratique environnementale, dite « Pusch » soutenue par la COSEDEC (coopérative romande de la sensibilisation à la gestion des déchets).

En début de journée, une première activité a été présentée par Terre des Hommes. Elle mettait en évidence les droits des enfants ainsi que le poids climatique et humain pour la production d’un smartphone. Cette présentation était illustrée par le quotidien d’un jeune enfant burkinabé travaillant dans une mine afin d’extraire l’or nécessaire à la production d’un téléphone.

Ensuite une deuxième activité animée par August Hangartner, Président d’Agenda 21 à propos du développement durable et des implications potentielles de chacun pour la préservation de l’environnement, a eu lieu. Par la suite, une activité ludique nommée « RessourCity » a été animée par Pusch afin de sensibiliser les participants au développement durable et aux grandes lignes de l’écologie. Après un pique-nique convivial, les élèves ont été invités à « mettre en pratique » les éléments vus durant la matinée en se munissant de gants et de sac poubelles afin de ramasser des déchets dans le collège des Trois-Sapins, au cœur d’Echallens ou encore sur les rives du Talent. Les élèves ont réalisé une collecte (malheureusement) fructueuse parmi laquelle se sont retrouvés des tessons de verre, des canettes, une plaque d’égout et diverses barres en fer.

Cette journée a permis aux élèves de prendre conscience des différents enjeux sociaux, économiques et écologiques de la société actuelle via l’exemple du smartphone. Elle a aussi permis de mettre en évidence le statut privilégié des enfants en Suisse. La collecte des déchets a sensibilisé les jeunes aux conséquences de jets de déchets dans la nature

Luana, Andrea, Julien

Lisez l'article publié dans l'Echo du Gros-de-Vaud du 13 juillet 2018.

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